Face à la baisse des transactions immobilières constatées par les professionnels et au vu de l’augmentation des taux de crédit immobilier, de la forte inflation subie et du contexte global, alors qu’en est-t-il de l’évolution du marché ?
Jusqu’en janvier 2022, le marché immobilier se portait très bien, mais aujourd’hui, de nombreux facteurs sont venus gripper cette belle dynamique.
Quand les taux de crédit immobilier augmentent, la capacité d’emprunt des acquéreurs diminue :
- Janvier 2022 avec un taux moyen à 1.20%, pour une mensualité de 800€ sur 25 ans, on pouvait emprunter 207 256€
- Octobre 2022 avec un taux moyen de 2.05%, pour une mensualité de 800€ sur 25 ans, on peut emprunter 187 664€
Soit une perte de capacité d’achat de 19 592€.
D’ici 2023, les taux pourraient osciller entre 2.2% et 3%, soit une perte de capacité d’emprunt de 20% à 30%.
Non seulement les taux de crédit ont augmenté, mais les banques sont aussi contraintes de durcir leurs critères de sélection des dossiers (informations sur le HCSF et le crédit immobilier en 2022).
De plus, avec l’augmentation de l’énergie (gaz, électricité, essence, …), mais aussi l’augmentation du prix de l’alimentation, les acquéreurs ont du mal à se projeter dans une intention d’achat.
Vers un krach immobilier en 2023 ?
La demande des Français pour être propriétaire est toujours bien présente.
On peut dire que le marché immobilier est lent. Il va falloir un peu de temps pour retrouver un équilibre entre l’offre et la demande.
Il y a un ralentissement des ventes.
Mais si la situation persiste, les vendeurs pressés vont baisser le prix de vente de leur bien immobilier, et ceux qui ne seront pas pressés de vendre, retireront leur bien immobilier du marché. Il faut rétablir un équilibre de l’offre et la demande, et ainsi, les prix pourront s’ajuster à la baisse. Dans les zones où la demande est forte, les prix peuvent continuer d’augmenter.
Dans de nombreuses villes , il y a un réel manque de logements, donc il ne faudra pas espérer une véritable chute des prix.
Un krach immobilier est souvent lié à l’éclatement d’une bulle immobilière, quand la demande surpasse l’offre et que le marché s’emballe, or ce ne sera pas le cas en 2023.
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